En octobre 2008, Disneyland Paris créait la première galerie éphémère dans le métro avec Troy Henriksen avant de prendre d’assaut la plus belle avenue du monde en 2009 avec Regis-R et le Collectif 1980. En 2010, Disneyland est de retour en plein cœur de Paris, sur les Champs-Elysées pour fêter un Halloween méchamment arty et odieusement bon. Et pour cette nouvelle saison, c’est au tour de l’artiste David Bersanetti de créer l’événement.

Quand le "Street Art" se fait "Sweet Art" 

Un événement, 28 jours d’exposition et un thème : "C’est délicieux d’être méchant". Une attitude que David Bersanetti a décidé d’adopter mot pour mot. En effet, cette année plus question de coups de pinceaux et de peinture noire. Place à une fresque géante réalisée grâce à… des bonbons ! Réglisses, pièces d’or, chamallows, caramels, nougats, sucettes, fraises, bananes, sans oublier quelques dentiers de vampires… Autant d’abominables gourmandises qui donneront vie à 4 tableaux sur le thème des Vanités.

17.000 bonbons ou un sort ?

Le travail réalisé pour cette grande première sur les Champs-Elysées est impressionnant. Plus de 17.000 bonbons dans plus de 50 variétés différentes ont été rassemblés pour donner vie à cette galerie délicieusement méchante. Soit plus de 70 kilos de gourmandises détournées en plus de 1.500 heures de travail. Les œuvres seront présentées en 2 tableaux de 3,30m x 2,40m, un de 2,40m x 2,40m et un dernier mesurant 1,20m x 2,40m.

Rendez-vous dès aujourd’hui, et tout au long du mois d’octobre, au 92 avenue des Champs-Elysées pour découvrir la Sweet Art Gallery de Disneyland Paris signée David Bersanetti.

A propos de David Bersanetti et de sa Sweet Art Gallery

Cette année, place à David Bersanetti, un artiste plasticien multidisciplinaire : scénographe pour le théâtre, "fabricant d’installations d’art", décorateur de films, réalisateur… Ce qu’il recherche avant tout, c’est de faire vivre au spectateur une expérience inédite, de l’arracher de son quotidien pour le plonger dans un univers étonnant, ludique et qui permet d’apporter un sens nouveau sur un sujet donné. Pour le thème d’Halloween, l’imagination et sa créativité conjuguées l’ont conduit à inventer des tableaux en bonbons ! Mais pas n’importe quels bonbons. Tout est minutieusement pensé. Aussi, David s’emploie à faire des corrélations entre la forme et le fond ; il s’agit alors de trouver le bonbon adéquat : il utilise par exemple ceux en forme de dents de vampire pour représenter des chauve souris, ou encore, des plaques de nougat pour donner à voir l’aspect marbré d’une tête de mort.  

David Bersanetti se plaît ainsi à mêler l’attraction et la répulsion, à jouer sur les paradoxes. Des paradoxes au fondement de sa démarche créative et qui, pour lui, permettent de "fabriquer du sens".

Le but de cette grande fresque étant de représenter des vanités : natures mortes qui visent à évoquer le caractère éphémère de la vie et dont les squelettes relèvent des poncifs d’Halloween. Produit par la Galerie W, via Eric Landau, galeriste et conseiller artistique, cette fresque fait partager aux parisiens un esprit très arty d’Halloween.