• Alice Kingsleigh a 19 ans, et comme toutes les jeunes filles de la haute société anglaise, elle est sur le point d’être demandée en mariage. Elle se retrouve cependant à poursuivre un lapin blanc qui la conduira directement au Pays des Merveilles. Un lieu étrangement familier puisqu’elle s’y était déjà rendue une dizaine d’années auparavant… Mais elle n’en a aucun souvenir… Les créatures du Pays des Merveilles, elles, attendaient avec impatience le retour d’Alice avec la ferme intention de se révolter et prendre le pouvoir de ce pays imaginaire…
     



    Alice au Pays des Merveilles nous plonge dans un univers aux antipodes de toute réalité et tout bon sens. Visuellement très réussi, mêlant habilement des univers très sombres, très purs ou très colorés, le film se démarque en n’étant pas une simple adaptation du conte de Lewis Carroll. Il s’en inspire largement, y puise la plupart de ses personnages, mais réussi à créer une toute nouvelle aventure.

    Si le scénario souffre de quelques lacunes, on est vite éblouis par l’univers créé de toutes pièces par l’imagination de Tim Burton. Les effets spéciaux sont totalement maîtrisés et plutôt bien intégrés aux séquences live action. On découvre grâce à eux une galerie de personnages plus surréalistes les uns que les autres, d’un lapin en redingote à une reine à la tête sur-dimensionnée en passant par des créatures d’un autre monde ou une jeune blondinette qui grandi et rapetisse à loisir… Le film est un excellent divertissement, que l’on peut réellement qualifier de film familial tant il s’adresse aussi bien aux petits qu’aux plus grands.
     



    "Je voulais raconter cette histoire d’une nouvelle façon car aucune des adaptations cinéma ne m’a jamais vraiment plu. Je voulais transposer à l’écran l’imagerie que cette histoire a créée en moi" explique Tim Burton.
     



    "Je suis convaincu que Lewis Carroll adorerait le film parce qu’il a été fait avec beaucoup de respect envers son œuvre et qu’il s’enracine profondément dans l’histoire originale", explique Johnny Deep. "C’est un véritable plaisir de voir l’histoire et les personnages de Lewis Carroll s’animer à travers le regard de Tim Burton".

     


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